dimanche 30 décembre 2007
le film sur la caravane
Le film sur la caravane TOM SANK 2007 est actuellement en cours de montage, des extraits devraient être visible sur internet à la fin du mois de janvier.
Et le film devrait être terminé rapidement ensuite.
A bientôt
lundi 29 octobre 2007
Quelques photos de la caravane
Le concert de Bir Ki Mbo à Ouagadougou
La salle de l'ATB à ouagadouga pleine à craquer
L'entrée de la caravane dans Ouagadougou, applaudie par la foule.
L'entrée de la caravane dans Ouagadougou, applaudie par la foule.
L'arrivée de Mariam Sankara à l'aéroport de Ouagadougou, accueillie par une foule jeune et dense.
Les membres de la caravane avec Aminata Traoré à Bamako
jeudi 25 octobre 2007
Diaporama de la caravane sur Youtube
Il n'est pour le moment qu'en espagnol, il sera très bientôt disponible en français aussi.
mardi 23 octobre 2007
La caravane est arrivée.
Un millier de personnes était venu l'accueillir à l'entrée de la ville ; le cortège a défilé pendant plusieurs heures dans la ville, avant d'arriver à l'ATB (Atelier Théâtre Burkinabè). On assistait à
de nombreuses scènes de joie au passage de la caravane. La plupart des gens levaient le poing, certains criaient, chantaient ou dansaient.
Une dizaine de concert d'artistes burkinabè, mais aussi d'autres nationalités, ont eut lieu à l'ATB. Odile, Moussa et Philippe ont ensuite présentés la pièce Sankara et Mitterand devant une salle pleine à craquer. Koulsy Lamko et les musiciens ont cloturés la soirée par le concert de Bir ki Mbo. Plusieurs milliers de personnes sont ensuite aller accueillir Mariam Sankara à l'aéroport de ouagadougou, pour souhaiter la bienvenu à "la première dame du Burkina Faso" qui n'était pas revenue au Burkina depuis 20 ans.
Le 15 octobre une cérémonie émouvante a eut lieu au cimetière où sont enterrés les corps de Thomas Sankara et de ses camarades assassinés avec lui.
Les membres de la caravane ont regagnés sans problèmes Bamako puis leurs villes repsectives dans le courant de la semaine suivante.
mardi 9 octobre 2007
vendredi 5 octobre 2007
bilan Besançon
Besançon le 28/09
18 H dans une salle la mairie
Une réception officielle est organisée à la mairie : l’adjoint au maire chargé de la vie associative et des relations internationales explique l’importance pour la ville de Besançon d’accueillir la caravane. Il invite ensuite les personnes présentent à partager un pot d’accueil.
20 H à la salle Batant.
Pour commencer la soirée salle Batant, Odile, Moussa et Philippe présentent la pièce Mitterrand et Sankara à laquelle la salle est très réceptive. Maître Nkounkou présente ensuite la partie juridique de l’affaire Thomas Sankara. Un juriste bisontin félicite le précédent que constitue cette affaire. Quelques questions sont posées notamment par rapport aux commémorations à Ouagadougou.
La table de conférence est ensuite rapidement remplacée par les instruments de musique et de sonorisation pour le concert. La jeune Djénéba Koné ouvre seule la soirée par un très beau chant a capella en bambara. Les musiciens des Amériques et Koulsy Lamko la succède avec le concert Bir Ki Mbo. De nombreuses personnes quittent leurs sièges pour venir danser devant la scène. Wasis Diop présent dans la salle nous fait l’honneur de participer à ce concert en chantant puis en jouant du djembé faisant ainsi danser Djénéba et Karina. De même, Maître Nkounkou nous présente une autre face de sa personnalité : Marlot (nom de scène) chante seul avec une guitare deux chansons du Katanga (Congo). La soirée se termine vers minuit et la caravane reprend dans l’heure la route pour Milan.
A bamako
Bamako Le 04/10/2007
Rencontre avec Tiken Ja Fakoly à sa récidence à Bamako.
Les membres de la caravane sont invités à partager un petit moment avec le reggaeman. Celui-ci les remercie de s’investir pour l’Afrique et de venir rappeler qu’à l’autre bout du monde des personnes se souviennent de Sankara et souhaite commémorer sa mort. Il explique que les luttes et les révolutions menées en Amérique latine sont des modèles pour une majorité d’africains. Il reste plein d’espoir pour l’avenir de l’Afrique.
bilan Rome
Caravane Thomas Sankara 2007.
Rome le 1 octobre 2007 université de Rome 3
A 17 H une rencontre est organisée à l’université avec des étudiants et quelques journalistes pour présenter la caravane, et le programme des activités du lendemain. L’un des intervenants insiste sur les précédents dans la ville de Rome en matière de luttes contre le fascisme et d’accueil de l’étranger. L’accueil de la caravane s’inscrit donc parfaitement dans cette tradition.
Des interviews sont effectuées avec des radios et télés locales.
Le 2 octobre 2007
Au centre San Giovanni, en plein cœur de l’ancien ghetto des juifs de Rome, une salle est dédiée aujourd’hui aux conférences autour de Thomas Sankara et de ces idées. D’éminentes personnalités prennent la parole successivement durant toute la journée. Certains insistent sur la dette du Tiers Monde, d’autres sur les problèmes de santé en Afrique. La plupart rappellent que l’homme a été un des précurseurs des idées de l’altermondialisme et le porteur d’un grand espoir pour l’Afrique et en particulier pour sa jeunesse.
bilan de parme
Caravane Thomas Sankara 2007
Parme le 30/09
A 11H Maître Nkounkou présente « l’Affaire Sankara dans une librairie de Parmes, devant un public intéressé et intéressant mais qui, pour la plupart, découvre l’existence de cet « Homme intègre ». De nombreuses questions sont posées sur la pertinence de la plainte et la stratégie à adopter après l’ONU et bien d’autres sur. L’héritage de Thomas Sankara au plan national et international.
A 15 H, le théâtre DUE accueille
Les musiciens et techniciens s’approprient ensuite la scène pour la balance puis les concerts. Celui de Bir Ki Mbo est divisé en 2 parties pour permettre à un trio de jazz local avec le musicien et chanteur Francesco de participer à la soirée musicale. L’ensemble des membres de
bilan milan
Milan le 29/09
Le bus qui conduit
Les raisons profondes de la pétition initiée par le Collectif des avocats participant à
Plusieurs conférenciers locaux prennent ensuite la parole à propos de la paupérisation de l’Afrique par les systèmes capitalistes et néocoloniaux, des problèmes de médicaments et de la fabrication locale de génériques.
A 18H survient la représentation de la pièce « Mitterrand et Sankara » suivie du concert « Bir Kim Bo » Hommage à Thomas Sankara. Une ambiance folle. Au détour d’une phrase ou d’un mot, on est cueilli au vif par le message livré.
vendredi 28 septembre 2007
la caravane à Genève
Bilan de l’étape à Genève
Genève, maison des associations le 24/09/2007.
A partir de 16 H deux films sont projetés :
« L’homme intègre » de Robin Shuffield et « Sacrifices pour une Révolution » Jean Philippe Rapp.
Le public est très réactif à ces deux films, de nombreux applaudissements et remarques se font entendre dans la salle pendant le film.
Ensuite, pendant que les comédiens se préparent dans la salle, le public prend le temps de découvrir les supports de communication de la caravane. Quelques discussions s’installent à propos de Sankara de la caravane ou de la Françafrique.
Vers 19 H, Odile Sankara, Moussa Sanou et Philippe Massa proposent une représentation du spectacle Sankara et Mitterand.
Celle-ci est suivie d’une conférence à laquelle participent Jean Ziegler rapporteur spécial de l’ONU pour le droit à l’alimentation, Blandine Sankara, sociologue, Aziz Fall, président du Comité International Justice pour Sankara (CIJS), Dieudonné Nkounkou et Jean Rossiaud, modérateur et membre de l’association « les idées » organisatrice de l’accueil de la caravane à Genève.
Ce dernier, après avoir remercié les participants et la ville de Genève pour son soutien présente rapidement Sankara comme un précurseur de l’altermondialisme.
Jean Ziegler décrit le personnage de Thomas Sankara comme un grand orateur, au langage direct et clair et dont la densité des actions réalisées pendant les quatre ans au pouvoir est impressionnante. Il rappelle que le pays est devenu autosuffisant alimentairement en 87 et que le trésor public burkinabé est équilibré en 85 malgré les finances désastreuses à son arrivée et la dépendance vis-à-vis de l’aide internationale. Selon lui l’une des grandes qualités de Sankara a été de reconnaître les erreurs qu’il a commises : par exemple dans le cas de l’excision, où malgré la mise en échec par la forte tradition et le refus des femmes d’abandonner cette pratique, il reconnaît son erreur et propose une campagne pour la stérilisation des couteaux utilisés.
Aziz Fall après avoir expliqué son parcours politique, a rappelé que tout ceux qui se sont levés et qui se sont battus pour une Afrique et pour un monde plus juste ont été systématiquement assassinés. Il décrit la lutte lancée par la famille Sankara et le CIJS contre l’impunité érigée en système au niveau de l’Afrique et du monde entier, car il paraît très clair que Sankara a été victime d’un complot international. Il rappelle que les membres du CIJS ont été régulièrement menacés du fait de l’engagement qu’ils ont pris dans cette lutte contre l’impunité. Ces menaces n’ont fait que redonner du courage à l’ensemble des 22 avocats dans ce combat.
Maître Nkounkou explique la démarche judiciaire adoptée par la famille et les vices de procédure volontaires commis par la justice burkinabé. Il rappelle la victoire historique du CIJS accordée par le comité des droits de l’homme de l’ONU.
Quelques personnes posent des questions notamment sur le rôle de la diaspora africaine dont on compte une forte présence dans la salle.
Jean Ziegler rappelle que la planète est actuellement capable de nourrir 12 milliards d’habitants. Par conséquent, tout enfant qui meurt de faim est en fait assassiné par les dirigeants de ce monde qui refusent de mettre en place un système cohérent de marché de l’alimentation dans le monde. Il rappelle que du fait des subventions accordées entre autres par L’Union Européenne, des légumes français peuvent être trois fois moins cher sur le marché de Dakar que les produits cultivés à quelques kilomètres de là, rendant la concurrence impossible.
Pour lui, il est primordial que la diaspora africaine se réunisse régulièrement afin de s’organiser pour lutter collectivement contre les problèmes que les africains rencontrent dans les pays d’accueil mais aussi dans les pays d’origine. Il félicite donc la tenue de cette caravane.
La caravane à Nanterre
Théâtre des Amandiers de Nanterre.
Le bus de la caravane arrive à 13 H au théâtre des amandiers. Les musiciens installent rapidement leurs instruments pour les balances du concert.
Les conférences commencent à 16 H sur le thème des réalisations politiques et de la personnalité de Thomas Sankara. La salle est presque pleine, soit environ 450 personnes parmi lesquels une grande majorité de membre de la diaspora africaine Odile BIYIDI (présidente de Survie) intervient en premier. Elle insiste sur le paradoxe selon lequel on assassine les élites et les leaders africains trop bruyant, tout en critiquant l’inactivité politique des africains. Elle fait directement allusion au discours du président français à Dakar, selon lequel les africains sont incapables d’évoluer et de comprendre les problèmes actuels.
Germaine BITROPA (Haut-commissaire, nommée par Thomas Sankara) décrit l'homme, ses idées et insiste sur la place des femmes dans la révolution burkinabé. Elle met des bémols à certaines des critiques proférer contre Sankara.
Aziz Fall et Dieudonné Nkounkou arrivent en cours de débat. Aziz Fall explique son attachement à la révolution burkinabé et au parcours de Thomas Sankara, puis la démarche judiciaire de la famille ainsi que les problèmes rencontrés.
Laurence Dawidowich, membre de Survie Nanterre et coordinatrice de l’accueil de la caravane à Nanterre, présente le discours de l’OUA sur la dette et s’excusent pour la mauvaise qualité technique de la copie. En effet, il existe bien des copies de bonne qualité de ce discours mais elles ne sont disponibles. On est donc obligé de projeter une copie d’internet. De nombreux rires et cris se font entendre dans la salle pendant la projection.
Pour le deuxième débat, Véronique Racine du Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers-Monde (CADTM) présente l’engrenage économique qui oblige les pays du Tiers-Monde à payer une dette contractée pendant la colonisation et déjà remboursée 8 fois pour certains.
Artemisa Flores Espinola (membre de Survie et sociologue doctorante en féminisme) présente les différents mouvements sociaux mexicains de ces dernières années, et les lueurs d’espoirs que cela représente malgré les fraudes électorales qui maintiennent Felipe Calderon au pouvoir.
Koulsy Lamko, en tant qu’artiste et intellectuel présente les similitudes entre les révolutions burkinabé et vénézuelienne : révolutions populaires, dénigrées par les presses nationales et internationales, dont les dirigeants sont des militaires qui ont pris le pouvoir et ont été rappelés au pourvoir par le peuple, etc …
Christian Manckassa de la fédération des congolais de la diaspora, expose la situation du pays avant la découverte du pétrole : pays pauvre mais serein où les gens mangent et les enfants peuvent aller à l’école. Il présente ensuite l’augmentation exponentielle des problèmes de la population depuis l’arrivée des compagnies étrangères (le français ELF par exemple) chargées de la gestion du pétrole congolais.
Il ressort de ces interventions que l’héritage laissé par Sankara à l’Afrique et les pays du Sud en général présente de nombreuses similitudes avec de nombreux combats menés aujourd’hui dans le monde.
Le congolais Apkass slamme en hommage à Sankara et aux grands de l’Afrique.
La jeune chanteuse malienne Djeneba Koné ouvre la soirée musicale par un magnifique chant en hommage à Thomas Sankara. Elle est suivie par le concert de Bir Ki Mbo par Koulsy Lamko et les musiciens. Le jeune Carcassonne monte sur la scène et offre une chanson de sa composition au public en s’accompagnant de sa guitare.
mercredi 26 septembre 2007
Bilan de la caravane à Caen
21 septembre au théâtre d’Hérouville (Calvados- France)
Premier jour d’activité à Caen. Le Centre Dramatique National (CDN) de Normandie est magnifique, l’équipe est accueillante. Les préparatifs se font dans la bonne humeur et la convivialité. Le repas du midi est une occasion pour les membres de la caravane et le personnel du théâtre d’échanger des idées et de mieux se connaître. Après une matinée tranquille les musiciens et techniciens son du théâtre effectue la balance (réglage des installations sonores) pendant que d’autres préparent les éclairages pour créer une ambiance festive. La caravane TOM SANK 2007 et des associations locales installent des stands dans le hall du théâtre. Quelques personnes de la caravane vendent des pagnes, de discours de discours ou de musique et différents livres (« l’affaire Sankara » de Maître Nkounkou ou « Tourbillon de paroles bleus »). Cérémonie d’inauguration et présentation de la tran(s)aison 2007/08 par Jean Lambert-Wild, directeur du CDN Normandie. Présentation également du maître de parole malien Ibrahima Soumano et de la caravane TOM SANK 2007. Koulsy Lamko explique la démarche de la caravane. Il expose le parcours de Thomas Sankara et l’espoir qu’il représente encore aujourd’hui, non seulement pour les africains, mais pour tous ceux qui croient en un idéal de justice et d’intégrité. Il présente le devoir de mémoire des idées de Sankara comme l’origine de la caravane. Odile remercie le maître de parole malien de maintenir vivante la tradition africaine d’oralité et de la faire connaître. Elle remercie aussi Jean Lambert-Wild et le CDN de leur soutien et de leur accueil au sein de la comédie de Caen. Le directeur du CDN après avoir rappelé son attachement politique et artistique pour la caravane, invite le public à se restaurer au buffet africain préparé par les associations africaines d’Hérouville. Après les mafés, riz sauce arachide et autres Thiébou Dieun, Koulsy Lamko et la « banderia zapatista » de Napoléon Ochoa, offrent au public une première partie du spectacle Bir Ki Mbo. Il est ensuite proposé deux spectacles. L’association hérouvillaise Couleur Calao propose un concert de Djembés pendant qu’Odile Sankara interprète « A corps perdu » de K. TAWA.Avant de reprendre le concert de Bir Kin Mbo, maître Dieudonné Nkounkou explique brièvement la démarche judiciaire de la famille Sankara et les obstacles à cette justice. Il dédicace quelques livres « l’affaire Thomas Sankara » dans une ambiance plus intime et en présence de Mme Mariam Sankara. Le concert a ensuite reprit et les spectateurs ont accompagné joyeusement les musiciens en dansant. Le slammer Dgiz s’est invité pour une improvisation sur scène. Au cours de la soirée diverses associations locales ont lu des textes de Hampaté Bâ et d’autres auteurs africains. Carlos Ouedraogo a clôturé la soirée lecture du discours de Sankara du 8 octobre 1987, en hommage au Che.
22 septembre 9H30 au café des images en face du théâtre d’Hérouville.
Un petit déjeuner africain est proposé avant les projections de films : « L’homme intègre » de robin Shuffield et « Fratricide au Burkina Faso » de D. Mauro et T. Tien Hô. Un débat s’ensuit avec K. Lamko, O. Sankara et C. Ouedraogo.
Les gens ont voulu en savoir plus sur la caravane. Ils s’inquiètent de la possibilité d’arriver à Ouagadougou sans opposition du pouvoir en place. D’autres ont voulu savoir comment se procurer des copies des films : le public semblait curieux et concerné. La forte demande au stand de la caravane en a été la preuve. Ce qui ressort de cette matinée c’est l’incompréhension des militants européens qui découvrent aujourd’hui seulement le combat et les idées de Sankara. Dans l’après midi les activités se sont tenus à la bibliothèque d’Hérouville avec la prise de parole d’Ibrahima Soumano, suivi de « Nous verrons bien » d’après un discours du chef indien Seattle, interprété par Odile Sankara.
vendredi 21 septembre 2007
Bilan de la journée du 18/09/07 à Montpellier.
Bilan de la journée du 18/09/07 à Montpellier.
12H-14H au Centre de Documentation du Tiers Monde.
Une conférence est organisée sur le thème de l¹importance du message de Sankara pour la jeunesse. Trois jeunes burkinabés (Odile Sankara, Moussa Sanou et Carlos Ouédraogo) sont invités à parler de leur expérience de la révolution et de la période post-révolutionnaire.
14H-16H à la salle des rencontres de la mairie.
Une classe de lycéens vient avec leur professeur visionner l’exposition diaporama de "Yako à Kô".
Il s’ensuit un échange riche entre eux, leur professeur et Koulsy Lamko, coorganisateur de la caravane. Les jeunes semblent très concernés par les points abordés par le diaporama, certains d’entre eux ont d’ailleurs déjà été en Afrique dans le cadre d’échanges internationaux.
19H à la salle des rencontres de la mairie.
Une conférence sur l’impunité des assassins de Thomas Sankara est organisée en présence de Maître Nkounkou, avocat de la famille de Sankara. Il explique la démarche judiciaire adoptée par Mme Mariam Sankara et ses enfants, et les nombreux bâtons qui leur ont été mis dans les roues. En effet, un certain nombre de procédures n’ont pas été appliquées par l'administration judiciaire burkinabé et cela volontairement. Mais après avoir épuisé toutes les ressources judiciaires, la famille a déposé une plainte devant le Comité des droits de l’homme des Nations Unies. Celle-ci a non seulement été considérée comme recevable par le comité, ce qui constitue déjà une victoire, mais il a en plus été donné raison à la famille Sankara et à ses avocats concernant les vices de procédures judiciaires dans cette affaire.
Quelqu’un demande pourquoi la famille a attendu dix ans avant de déposer une plainte devant les tribunaux burkinabés.
Maître Nkounkou rappelle qu’aucune épouse des nombreux dirigeants africains assassinés n’a pour le moment fait ce pas. Il salue d’ailleurs vivement le courage de cette femme : "Mille fois bravo madame Sankara". Il ajoute que pour lui cette affaire ne constitue pas une affaire politique mais que son travail consiste uniquement à éclaircir cette histoire et à obtenir justice au Burkina Faso. "Aussi longue que soit la nuit, le jour viendra".
Il raconte avoir découvert Thomas Sankara au cours de la procédure judicaire et avoir été frappé par l'intégrité de l’homme et notamment par la sobriété de sa maison, à l’inverse des autres dirigeants africains.
Parmi les nombreuses questions du public, quelqu’un souhaite savoir si le pouvoir en place au Burkina n’a pas interdit l’accès de la caravane au territoire national. Odile Sankara expose les risques de confrontation entre la commémoration de la mort de Sankara et celle de l’accession au pouvoir de Blaise Compaoré. Les autorités burkinabés n’ont pas interdit la caravane mais les lieux publics ne sont pas utilisables et un certain nombre de contraintes risquent d’être posées notamment en ce qui concerne la musique ou les trajets après et autour des commémorations.
21 H à la salle des rencontres de la mairie.
Odile propose une représentation du spectacle "Nous verrons bien", puis les musiciens de diverses nationalités et Koulsy Lamko offrent le concert de Bir Ki Mbo. Les paroles des chansons s’inspirent de Thomas Sankara et de ses idées, comme le mariage forcé ou l’immigration et leurs lots de malheurs.
Après avoir bien chanté, joué et dansé, un repas convivial est partagé entre les membres de la caravane et ceux du comité local d’organisation.
Les photos de Montpellier
La salle des rencontres de la mairie de Montpellier.
Les membres de la caravane Thomas Sankara 2007 présents à Montpellier.
jeudi 20 septembre 2007
Bilan de la journée du 17/09/07 à Montpellier.
Odile Moussa et Philippe offre une représentation du spectacle Sankara et Mitterrand
Un repas convivial est ensuite partagé entre les membres de la caravane et ceux du comité d¹organisation local.